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Les pesticides, le médecin et le jardinier...suite Imprimer Email
jeudi, 04 février 2016 10:19

Petit retour sur la carte de cash investigation, en la regardant pour le Nord, on a l'impression que l'essentiel est dû aux cultures maraichères...il doit encore y avoir le off.

Je vous l'ai dit, je suis devenue sans l'avoir souhaité celle à qui on apportait les documents ou les témoignages sur les pesticides parce que d'autres n'étaient pas capables de faire simplement leurs métiers, de remplir leurs fonctions ou que les personnes possédant les documents avaient peur.

Joli cadeau! Pour une vie que j'avais souhaitée plus cool, plus verte après avoir arrêté la médecine.

 Je me souviens avoir eu dans les mains parmi d’autres, la liste des produits utilisés dans une ferme de taille moyenne de mon joli bocage (si je disposais de la liste c'est que  l'agriculteur n'avait rien à cacher et n'était pas hostile à la démarche de la personne qui m'a ramené cette liste et au final certainement pas un plus gros utilisateur que ses collègues)

Plus de 50 produits, certains retirés du marché car trop toxiques mais présents et tous plus ou moins cancérigènes, neurotoxiques, reprotoxiques ou toxiques pour l'environnement....

A l'époque vers 2010, j'ai essayé de relayer de façon efficace et variée toutes ces informations diverses récupérées malgré moi : médias, santé publique, politiques...piètre résultat je suis simplement devenu repérable pour mes "convictions" pour servir éventuellement comme petit soldat (on peut toujours tenter.).

 Aujourd'hui j'accuse.

Lâcheté, légèreté, peur, compromission, naïveté, incompétence face à un problème de santé publique qui n'a rien de "convictions" mais qui étaient déjà des faits bien établis et des connaissances.

Combien d’années encore devront s’écouler encore pour qu’on permette  simplement aux hommes de manger, boire et de respirer sans s’inquiéter.

Nous sommes tous responsables, chacun de nous à la responsabilité de dire NON.